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 Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi

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nathalie
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MessageSujet: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:28

Pour ce soir quesque vous en penser?

Seulement les personnes presente sur ra2 biensur et qui finiera ce soir.

J attend vos remarques .


Dernière édition par le Sam 2 Avr - 13:17, édité 2 fois
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:32

un tournoi sur xwis et je jou , sinon , non.
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nathalie
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:33

On s enfou des serveurs le principale c est que l on se fasse un petit tournois entre nous.
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:43

si tu t'en fou , alors c'est sur xwis.

ha et je doute que ça calme quoi que ce soi , tu ne sais pas t'y prendre.
par exemple je doute que maxx jou dim dans le tournoi.
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:43

j'suis 100% d'accord, sur XWIS aussi
mouhahaha on va les décimer panpan
j'me mets avec Nath :-D
pas sur enfer, sinon je joue pas, ni sur pacifique, ni sur balancoire.... euh j'suis ptet un peu exigent le vainqueur
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nathalie
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:44

Citation :
ha et je doute que ça calme quoi que ce soi , tu ne sais pas t'y prendre.


A oui le grand alphakiss sait somment procedé hors sujet la!!

Bon quand vous voulez les autres si vous voulez un tournois fun entre nous.
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:46

j'ai que 2 conditions , xwis , et milan apres la map , c'est un détail ^^


ps : je ne suis pas si grand que ça , mais je le suis sufisament pour savoir ou reconnaitre si j'ai raison ou tort , et je dit que ça n'arrangera pas les choses entre maxx et dim, et ça j'ai raison ^^.
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nathalie
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 19:50

Eu.. les regles on s enfou on voit ca ensemble aprés on se fait des ffg superbe en 2v2 histoire de se marrer un peu.

Les cartes pk pas une carte de noob pas trop vulgaire aussi bouge ton derrière
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nathalie
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 20:33

Bon ben moi je vais regarder la 1ere compagnie LoL bonne game a vous .

Et surtout bonne prise de tete.
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 20:44

tu soulignera le fait que j'avai raison. on n'improvise pas un tournoi à 20:30 pour le soir meme, surtout que les personnes concernée ne serai pas venu y participer.

ha et moi j'appele ça pas une prise de tete , j'appelle ça clarifier les choses.
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 21:28

alphaKiss a écrit:
tu soulignera le fait que j'avai raison. on n'improvise pas un tournoi à 20:30 pour le soir meme, surtout que les personnes concernée ne serai pas venu y participer.

ha et moi j'appele ça pas une prise de tete , j'appelle ça clarifier les choses.

okay chuis partant... c ou qu'on joue ?
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alphaKiss
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alphaKiss


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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 21:41

nathalie a écrit:
Bon ben moi je vais regarder la 1ere compagnie LoL ..

bah on gagne par forfait de notre seul adversaire ^^ , féliciation milan.
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 21:45

alphaKiss a écrit:
nathalie a écrit:
Bon ben moi je vais regarder la 1ere compagnie LoL ..

bah on gagne par forfait de notre seul adversaire ^^ , féliciation milan.

Nan Mais Gars! jte retourne le compliment...
Mais comment ta fais ?

Aller Alpha un discours !!!!!
jte donne le ton... !
Alphakiss : oui bon c'est vrai, y a un don au départ hein... mais avec un peu d'entrainement en +, ça devient super facile...

tu continue, après tu me donne le ton, et j'improvise... ^^
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Alexandre
Adjudant
Alexandre


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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:00

Oui Milan ! fais nous un disours
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:00

en fait je me demandai si yavai une récompense , genre un trophée ...
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:13

Bon d'accord un discours alors...

il me serait difficile de présenter l'ouvrage soumis à votre jugement, sans me reporter par la pensée quinze ans en arrière, à un bel été de Bretagne. Je venais d'obtenir mon baccalauréat, et un ami cher de notre famille, par ailleurs mon professeur de latin, m'avait offert ce qui allait être mon premier " Pléiade " que j'avais emporté pour les vacances. Il s'agissait des Arts et les dieux d'Alain. Depuis, ce recueil a toujours gardé à mes yeux un statut un peu magique, sacré, au point que je me suis aperçu que, Histoire de mes pensées mis à part, j'avais presque pudeur à m'y reporter pour le besoin de mes recherches. Histoire de mes pensées, précisément, fut un détonateur. Mon premier contact avec la philosophie, ma première lecture de Platon, m'avaient laissé un sentiment équivoque. " Socrate vous a paru un mauvais maître ". Je sais gré à Alain d'avoir dit à ses propres élèves cette phrase car, autant que je me souvienne, elle traduit bien ma propre impression d'il y a quinze ans. J'ai le sentiment que sans ce livre que je lisais en Bretagne les leçons d'excellents maîtres, au premier rang desquels on me permettra de citer M. Serge Boucheron (je voudrais évoquer aussi M. Hubert Ricard), n'auraient peut-être pas suffi à me faire consacrer ma vie professionnelle à la philosophie. Il est également vraisemblable que sans ce livre je n'aurais pas choisi de conclure, au moins provisoirement, le long cycle des examens, des concours et des grades, par une recherche sur Alain.

Il ne me serait pas non plus possible de présenter cette thèse sans évoquer la mémoire de mon père, auquel elle est dédiée. Une telle dédicace, ainsi que les circonstances qui la motivent, n'auraient sans doute suscité chez lui qu'un ahurissement sceptique. C'est encore un aspect que j'ai aimé chez Alain, cette reconnaissance directe et sans fard que les hommes ne vivent pas que d'idées et d'arguments au point qu'il se demande dans les Entretiens au bord de la mer si les " philosophes savent assez qu'on ne les prend pas au sérieux ". Mon père n'était pas un homme de pensée et un certain esprit de sérieux lui était radicalement étranger, mais il laissait courir les idées, autant que celles-ci peuvent courir. Ombre entre les ombres, son souvenir n'est pas déplacé ici, me semble-t-il.

Si maintenant je considère les deux gros volumes qui ont résulté du travail que le professeur Jacques Brunschwig a accepté de diriger, d'orienter, de conseiller, je ne puis cacher une certaine perplexité. " Alain et le problème du rationalisme ", c'était dans mon esprit un principe de limitation par rapport au sujet de mon Diplôme d'Etudes Approfondies qui portait sur Alain mais aussi sur des concepts qui me semblaient bien lourds, la Raison, la liberté, et la volonté, chez Alain. Avec le mot " rationalisme ", je souhaitais plus simplement me situer dans une tradition du commentaire, dont j'ai pu faire remonter la généalogie jusqu'à un article de Landormy au début du siècle, qui a spontanément associé le terme " rationaliste " à la démarche d'Alain. Le " rationalisme " que je visais, c'était donc une catégorie critique dont je souhaitais montrer les difficulté, suivant en cela une suggestion de la thèse du professeur Pascal, L'idée de philosophie chez Alain. Hélas ou heureusement, ce principe de restriction s'est transformé en principe d'extension, l'épaisseur de ces volumes le prouve suffisamment. Chemin faisant, je me suis aperçu en effet que le rationalisme n'était que superficiellement une catégorie critique ; essentiellement, il s'agissait d'une catégorie historique, que nous trouvons peu utilisée par Alain, mais qui est abondamment présente (en admettant quelques variantes comme " intellectualisme " ou " spiritualisme ") dans le discours de l'époque. Bref, je ne découvrais pas seulement un auteur, mais une époque, et avec d'autant plus de difficulté que cette époque avait été largement occultée par la recherche savante. Je comprenais donc qu'il ne me fallait pas seulement travailler à partir d'une doxographie, mais à l'horizon d'une histoire encore en blanc, une histoire à faire, comme j'ai pu l'écrire dans l'introduction. Une difficulté supplémentaire tenait au fait qu'Alain, à cause de ses boutades, de ses incartades, avait été souvent perçu en opposition par rapport au milieu philosophique dans lequel il évoluait, tandis que passaient au second plan le lien de son amitié avec Halévy, ou de son réseau (Brunschvicg, Léon), celui de sa formation (l'Ecole normale et l'agrégation qui comptaient tant à l'époque) et surtout celui de ses collaborations (à la Revue de métaphysique et de morale, à la Société française de philosophie, dont le souvenir, pour ces dernières, avait même été perdu). En fin de compte, on ne comprenait plus très bien le sens du travail que plusieurs générations de philosophes avaient mené, et on ne voyait pas non plus ce qu'Alain y avait puisé, pour le restituer à sa propre singularité.

Ce constat, naturellement, a fait évoluer ma perspective de départ. Il m'a fallu d'abord réfléchir à ce " rationalisme " que je voyais paraître dans les travaux de l'époque. Il m'a donné la clef d'une attitude philosophique qui pense la raison à partir de l'expérience et de la constitution des sciences. C'est ce qui fait l'objet du premier chapitre. Les philosophes de la période m'apparaissaient tous empreints d'une haute idée de la science, et tous désireux de placer la philosophie au niveau de cette rationalité . Le mot " rationalisme " leur sert dans ce contexte : maintenir les droits d'une philosophie autonome, c'est-à-dire éviter la solution positiviste qui fait de la science la substance unique de toute rationalité, tout en affirmant le caractère originellement rationnel de la science. Ce contexte se forme à partir de Lachelier, à travers un effort considérable d'exégèse du progrès scientifique, que Bergson illustre à propos de la relativité lorsqu'il publie Durée et simultanéité. Mais les textes (antérieurs) de Liard sur la géométrie, ou, plus généraux, ceux de Boutroux sur la pensée scientifique, appartiennent au même mouvement. Il y a là une continuité remarquable de l'interrogation philosophique qui corrobore une évolution institutionnelle bien spécifique, déjà notée par Jean-Louis Fabiani dans son ouvrage de référence, Les philosophes de la République. Un siècle après que le même mouvement a eu lieu en Allemagne, la philosophie devient en France une activité essentiellement académique. Jusqu'aux années 1880, les philosophes n'appartiennent pas à l'Université. Biran, Comte, Renouvier, Léquier, Proudhon ou Leroux, cette pléiade brillante quoique mal connue encore n'illustre pas l'institution universitaire. Inversement, celle-ci produit rarement une oeuvre originale, tant que la philosophie académique est dominée par la figure tutélaire de Cousin et de l'éclectisme. Avec la Troisième République, la scène philosophique se modifie en profondeur. L'apparition d'universitaires formés à haut niveau par une éducation nourrie d'humanités (ce qui leur donne un accès direct à la philosophie antique), l'exigence des concours de l'Ecole normale et de l'agrégation et enfin la recherche (le mot n'existe pas encore en ce sens, mais le genre se fait progressivement jour) à travers les thèses de doctorat, changent la donne. Le " XIXème siècle " pour la philosophie française, cela n'existe donc pas. Il y a une césure nette entre une pensée très riche mais fort diversifiée dans ses sources qui domine les deux premiers tiers du siècle, et l'apparition de professionnels de la philosophie qui définissent désormais (et aujourd'hui encore) la seule légitimité possible pour la réflexion philosophique, la légitimité académique. Ainsi, parler du " rationalisme " d'Alain, c'était le situer dans cette histoire inaperçue, oubliée par le commentaire. Mais ce qui m'a intéressé particulièrement, et que le sociologue néglige, c'est l'effet intellectuel du mouvement institutionnel. En réduisant les voies d'accès à la philosophie, et en les normalisant (et de manière Ô combien étroites à l'époque), il a permis une concentration remarquable de la pensée philosophique sur un petit nombre de thèmes, et d'abord celui, sinon unique, du moins central, des sciences. C'est la naissance de ce que j'ai appelé le " débat rationaliste " qui ne signifie nullement que tous les philosophes de la période qui couvre la Troisième République soient des rationalistes mais suggère que tous pensent que la place de la science doit être première dans la définition de l'acte philosophique. Toute la question entre les rationalistes (Brunschvicg, Lalande, Parodi) et leurs contradicteurs (Bergson, Le Roy, Blondel, Rougier), est de savoir si l'analyse de la science peut absorber la philosophie, ou si, sur un plan ou sur un autre, elle doit être dépassée. En ce sens c'est bien un débat, non une idéologie, ou une tendance uniforme et leurs contradicteurs. Il faut donc y insister : si le rationalisme comme problème polarise le champ philosophique dans son ensemble, c'est de manière animée, différentielle et les solutions qui se présentent à ce problème sont en tension. A la question du rationalisme, la réponse est loin d'être exclusivement rationaliste. Au demeurant, c'est à un opposant aux rationalistes, Rougier (par ailleurs camarade de promotion de Chartier) que j'emprunte la tripartition de cette thèse, rationalisme de la connaissance, métaphysique, politique.

Ce " débat rationaliste ", il s'intensifie avec la montée en puissance de ce que j'appelle la " jeune génération " des années 1900 qui crée la Revue de métaphysique et de morale, en 1893. Celle-ci a largement contribué à habiliter les problèmes relatifs à la science comme des problèmes philosophiques essentiels, au point que le jeune Chartier, par dérision, l'appelle la Revue de " mathématique " et de morale. Mais lui-même, en 1894, n'hésite pas à relancer le débat en faisant publier par la Revue l'article d'un de ses amis, Etienne Ballue qui assigne une origine empirique à certaines propriétés arithmétiques. Ballue s'attire l'honneur ambigu d'une réponse assez dure de Poincaré, et Alain n'oublie pas la leçon, importante pour sa propre théorie du nombre, que j'ai développée, ainsi que les circonstances de cette brève polémique au chapitre VI. A coup sûr, Alain se trouve à cette époque du côté des " rationalistes ". On le montre aisément dès que l'on s'intéresse aux " premiers écrits " c'est-à-dire aux textes qu'il produit dans les différents organes de cette communauté très dynamique, la Revue de métaphysique et de morale, la Société française de philosophie, les congrès internationaux. C'est ce qui motive un assez long retour sur ces textes jusqu'ici négligés au chapitre II. Sans toujours représenter des contributions de premier plan, ils permettent de retracer la dualité des inspirations de Chartier-Alain dans ses premières publications : pour une part, il reprend le programme de l'analyse réflexive de Lagneau, son professeur de khâgne et son maître, pour une autre part il s'intéresse de près à la question de la raison scientifique, que sa propre génération de philosophes porte, définitivement, au premier plan. Dans une large mesure, le problème du rationalisme chez Alain tient à l'entrecroisement de ces deux sources dans la doctrine de la maturité.
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:15

( suite )

Le thème du " rationalisme " souligne donc une définition strictement épistémologique de la raison. Cette définition, comme tous les philosophes de son époque, Alain la partage. Mais il en discerne les apories avec une lucidité particulière, qu'on ne retrouve peut-être pas chez les autres philosophes de la période, et notamment les deux plus éminents d'entre eux, Bergson et Brunschvicg, avec lesquels j'ai tenté à quelques reprises la comparaison. Pour ce motif, selon le titre de cette thèse, le rationalisme d'Alain se présente comme un problème, comme une question posée à l'oeuvre au sein du " débat rationaliste ". Cette investigation m'ouvrit l'accès à une histoire du discours philosophique sur la science, et me permit de renouer avec un domaine, l'épistémologie, dont je ne pensais pas qu'il finirait par prendre autant de place dans mes recherches. Cela s'est traduit, en marge de ce travail doctoral, par l'édition de deux textes qui me paraissent fondamentaux pour l'intelligence de cette histoire, Du fondement de l'induction de Lachelier, et Descartes et Pascal Lecteurs de Montaigne de Brunschvicg dont la publication doit beaucoup à l'intérêt continué des deux directeurs successifs de la collection " Agora Presses Pocket ", Olivier Amiel et Didier Laurent. Quand je dis " en marge de ce travail doctoral ", je commets d'ailleurs une inexactitude : la besogne d'éditeur m'a donné la possibilité de " planter le décor ", et m'a fourni les bases nécessaires pour comprendre Alain dans son contexte historique. C'est ainsi que dans la thèse même, aux chapitres IV et V, il m'a fallu mettre en relief un " Alain philosophe des sciences " qui avait été négligé et même bien souvent critiqué. Le plus souvent, l'ampleur du discours tenu sur les sciences, ce que j'ai appelé au chapitre V " l'encyclopédie fragmentaire des sciences " était sous-estimée. Quand on ne passait pas sous silence la question épistémologique, on ne retenait d'Alain que l'image simplifiante d'un " polémiste ". Alain, rappelait-on, avait critiqué les géométries non euclidiennes, la relativité, la psychanalyse et les sciences humaines naissantes. Quel programme, pour un rationaliste ! La rectification, on le comprendra, était nécessaire, j'y ai consacré une partie du chapitre IV. Tout d'abord, le style de la critique me semblait indigent. On ne peut confondre la critique de domaines qui appartiennent indubitablement à la science et à ses acquis -les géométries non euclidiennes et la relativité- et la réserve à l'égard d'une thérapeutique (la psychanalyse) ou encore la critique de sciences au statut épistémologique bien particulier, les sciences humaines. Mais sur le fond même du débat, il devenait évident à la lecture des textes que les critiques avaient négligé tout ce qui plaidait dans l'oeuvre d'Alain pour une réévaluation de sa " philosophie des sciences ". Pour ce qui concerne les sciences exactes, Lamizet avait entamé, sans être compris je crois, le procès en réhabilitation. Il montrait, que quelques fussent les polémiques d'Alain, sa pensée se prêtait, au moins jusqu'à un certain point, à l'épistémologie moderne. Pour ma part, partageant cette même conviction et prenant acte des résultats thématiques de Lamizet, je me suis attaché à les compléter par un retour aux textes, par une chronologie j'espère assez complète des débats et de l'évolution des critiques d'Alain à l'égard de la relativité et des géométries non euclidiennes. Au bout du compte, on voit que dans certains textes il les accepte, tandis que sur d'autres points, comme sur la question des atomes, que Lamizet avait déjà traitée, il ne manifeste nulle réticence. Cela doit être porté au crédit de sa théorie de la raison. Enfin, j'ai un peu développé la théorie du nombre, qui me semble fort intéressante, parce qu'elle montre à l'oeuvre l'un des aspects essentiels de la raison chez Alain : c'est ce qui construit des objets, et ordonne une expérience idéale, à l'horizon d'un " rationalisme relationnel ". Quant aux sciences humaines et à la psychanalyse -j'insiste sur le fait que méthodologiquement il s'agit d'un autre débat, moins proche de la question du rationalisme d'Alain- ma contribution se limite à m'inscrire dans une tendance très nette du commentaire à la réévaluation. On rappellera l'analyse d'Hyppolite sur l'importance de la géographie aux yeux d'Alain, et plus récente l'étude de Jean-Marie Allaire sur l'histoire ou encore le colloque " Alain-Freud " qui, à l'initiative de Robert Bourgne, a permis de se dégager d'un certain nombre de faux problèmes. Suivant ces modèles, j'ai pu restituer l'intérêt d'Alain pour l'économie et nuancer sa critique de la sociologie durkheimienne. S'il faut maintenant pointer des limites, elles apparaîtront bien plus complexes à discerner que la critique des " polémiques " d'Alain ne le laisse supposer. Réelle limite, qu'on n'avait pourtant pas considéré comme telle, que la critique de la logistique par Alain, qui n'en discerne pas l'intérêt et par là même se prive des ressources du formalisme au nom d'une théorie de l'expérience. Limite encore, l'indifférence à l'égard de la physique quantique. Mais si l'on pointe ces vraies limites de la philosophie des sciences d'Alain, on doit en dédoubler la conception : d'une part Alain apparaît comme un philosophe de sa génération autant dans son désintérêt pour l'algèbre de la logique, qui n'a plus de relais après la mort de Couturat, que dans son indifférence par rapport à la physique quantique, qui n'a guère marqué le milieu philosophique obnubilé par la relativité. D'autre part, en ce qui concerne le formalisme, on doit reconnaître qu'Alain ne s'est pas dérobé au problème, explicitant ses propres principes de réflexion en faveur d'une théorie de l'expérience mathématique dans une reprise critique de Kant de préférence à une réflexion sur le symbolisme qu'il caractérise à partir de Leibniz, comme j'ai essayé de le montrer au chapitre VI.

Il me semble toutefois qu'une autre limite, beaucoup plus grave, mais en même temps (et peut-être paradoxalement) source d'une passionnante investigation philosophique, apparaît dans le débat rationaliste. Si la définition de la raison à partir de laquelle les philosophes de l'époque travaillent est " strictement épistémologique ", en revanche, ils ne parviennent visiblement pas à former une épistémologie, parce que leur intérêt, comme j'ai tenté de l'exposer en conclusion, est ailleurs, dans une métaphysique de la science. Cela est très net chez Alain, car l'enquête sur la raison scientifique nous mène au coeur d'une théorie métaphysique de l'idée, que j'ai développée au chapitre V. C'est très visible chez lui, ce n'est pas visible seulement chez lui. En fait, toutes les philosophies du débat rationaliste me semblent participer de ce même mouvement -très nettement marqué chez Lachelier, Boutroux, Bergson ou Brunschvicg. L'expression de Cavaillès, qui parle à propos de Brunschvicg de " philosophie épistémologique " plutôt que de " doctrine de la science " me semble tout particulièrement indiquée pour désigner cette attitude. C'est d'ailleurs ce qui explique, comme j'ai cru pouvoir le suggérer en conclusion, le changement radical d'atmosphère philosophique au lendemain de la seconde guerre mondiale, largement préparé dans les années 30. Le débat rationaliste finit en effet par devenir une impasse, lorsque tout problème épistémologique a supposé le déploiement d'une métaphysique, et qu'inversement, chaque question de métaphysique a paru remettre en cause le destin de la science. Il se clôt dans l'histoire lorsque Cavaillès, Bachelard, Koyré, inventent un discours sur la science débarrassé de son préalable métaphysique. Aron (dont on oublie trop souvent à quel point il est lié avant-guerre au milieu philosophique) Sartre, Merleau-Ponty, s'intéressent, par le biais de la phénoménologie ou de la politique à des sujets qui ne relèvent pas d'une épistémologie générale. J'ai cherché à montrer, par le commentaire d'un fragment de L'Etre et le néant de Sartre, critique à l'égard d'Alain, comment on pouvait lire ce retournement jusque dans le détail.

On l'aura compris : la " théorie de la connaissance " (selon une expression fréquente à l'époque) domine le débat rationaliste. Il ne faudrait pas oublier pour autant " l'autre scène ", la scène politique. Une histoire de la raison politique se construit à l'époque, et les philosophes y prennent part. Alain plus que tout autre, dont l'engagement politique apparaît radicalement original. Ce qui frappe en effet lorsque l'on considère les philosophes du débat rationaliste, c'est ce que j'ai caractérisé, au chapitre VII comme une " euphémisation de la politique " -que je discerne du reste aussi bien dans la sociologie durkheimienne, dont la rupture par rapport à la philosophie m'apparaît moins nette que ce que les néo-durkheimiens aujourd'hui tendent à penser. Cette euphémisation, c'est le fait de penser que l'approfondissement des catégories philosophiques, et pour les rationalistes, l'approfondissement de la théorie de la raison, permettra de déboucher sur un espace public rénové, par l'éducation, par la claire conscience du sens du progrès. Brunschvicg, Bergson, Durkheim, de manière très différente, partagent cette conviction. Alain évolue dans un univers différent. Militant dans les années 1890 (au point de préparer l'insurrection en cas de coup d'Etat sous l'affaire Dreyfus), chroniqueur partisan au début du siècle, agent électoral en 1902, la politique n'est pas d'abord à ses yeux une question de concept mais une passion. Ce clivage est sans doute une des éléments de l'héritage d'Alain à Aron, héritage souvent inaperçu (et même nié par Aron) mais que la thèse d'Ariane Chebel d'Appolonia nous permet, rétrospectivement, de mieux apprécier. Sans doute, Aron n'admettait pas que l'on fit du conflit l'essence du rapport entre gouvernants et gouvernés dans une démocratie. On nuancerait la critique d'Aron en rappelant que la passion politique peut s'éduquer, et que c'est là, au fond, toute sa noblesse chez Alain et la forme philosophique d'une proximité à l'égard de la raison. Mais il est vrai que c'est souvent une passion homicide. C'est ainsi qu'il y a une violence de la politique chez Alain, qui n'a à mes yeux aucun équivalent philosophique, car elle ne cherche ni à se théoriser (comme chez Schmidt) ni à se canaliser (comme chez Weber) ni à se justifier (comme chez Marx) ni à se repousser dans la bipolarité comme chez Aron. Cette violence n'est même pas tragique, car à bien des égards le tragique est un mensonge pour décorer l'horreur. Si Machiavel -sur lequel j'ai souhaité conclure ce long ouvrage- est pour lui un modèle de pensée du pouvoir, c'est qu'il ne se fait aucune illusion sur les vertus de ce dernier.

Une partie du problème politique tient à un rapprochement extrêmement original, sur lequel j'ai tenté au chapitre IX de lever une partie du voile de complexité qui le dissimule, entre la société et l'univers du signe. Pour Alain, la société humaine se caractérise par sa capacité à être régie par des signes, ce qui aboutit à un imaginaire social, l'essence du signe étant d'être autre chose qu'il n'est et l'imagination étant la faculté justement de se représenter ce qui, en fait, n'est pas. Comme j'ai pu le noter, l'homme est d'abord aux yeux d'Alain un animal herméneute. Dans ce système, l'homme de pouvoir apparaît comme le grand gestionnaire des signes, l'autorité n'est que le fait de se faire obéir par des signes. L'homme qui détient un pouvoir est donc dans l'exacte condition hobbesienne de l'enfant robuste et violent. Enfant parce qu'il dépend d'autrui par le jeu des signes ; violent parce que les signes ne sont pas neutres, mais qu'ils agissent et qu'ils contraignent à agir. Or, rien ne vient limiter l'action du pouvoir, puisque par essence le signe est une capacité d'imagination : le pouvoir est donc une hallucination, le déréglement est sa règle. C'est ici la source d'une thèse bien connue et bien souvent critiquée sur la corruption du pouvoir. Ce n'est pas, comme on le croit généralement, une thèse morale : elle est d'abord de nature fonctionnelle (comme, me semble-t-il, tout ce qui touche au pouvoir chez Alain). Si le pouvoir rend l'homme mauvais, c'est qu'il le met dans une situation où par le jeu des signes, il n'a plus de limite, pas même celle de la réalité. C'est pourquoi aussi il ne peut y avoir en face de lui qu'une théorie des contre-pouvoirs. C'est ici la thèse, aussi connue que critiquée, du " citoyen contre les pouvoirs ".

Cette analyse du pouvoir nous met directement en face d'une puissance virtuelle de la raison dans l'ordre politique : démasquer les illusions et les prestiges, exercer son pouvoir de critique contre l'imaginaire social, comme l'a montré dans un article récent Lucien Jaume, font partie du rôle positif que l'on peut assigner à la raison dans le champ pratique. C'est pourquoi nous voyons les " premiers écrits " témoigner d'une confiance totale en la raison, à laquelle est confiée la solution des problèmes sociaux. Le chroniqueur du début du siècle est convaincu que la raison -le " vrai dieu " dit-il- finira par réunir et réconcilier les hommes. En 1946, dans la préface de la réédition du Spinoza, il songe encore à cette réconciliation. Mais on aurait tort -comme on l'a encore soutenu naguère- de voir dans cette attitude, qui se théorise dans un article important des " premiers écrits ", " Le culte de la raison comme fondement de la République ", l'orientation principale d'Alain, et cela, pour un motif bien précis qui tient à l'articulation entre domaine pratique et théorie de la raison, telle que je l'ai développée au chapitre VII. La raison apparaît à Alain comme la faculté par excellence d'une objectivation déterministe : parce qu'elle est objective, elle supprime l'individualité et même l'humanité du sujet ; parce qu'elle est déterministe, elle rend impensable sa liberté. Il y a ainsi ce que j'ai appelé une " épistémologie sans sujet " dans l'alinisme qui se transpose en termes proprement politiques, dans une vision de la raison comme rationalisation politique, attentatoire au nom de la compétence aux droits de l'individu et à la diversité des êtres. La raison traite les êtres humains comme des choses parce que tel est son rôle. C'est donc le sentiment d'un pessimisme de la raison qui doit dominer ici.

On serait mal inspiré, toutefois, à ne retenir de la raison politique que son rôle dangereux. Entre politique et raison en effet, s'impose la triple thématique d'une naissance, d'un échec, et d'un espoir. La naissance, c'est toute la théorie qu'Alain élabore dans Les idées et les âges notamment pour montrer comment la raison finit par naître dans l'échange des signes. J'ai dit tout à l'heure que l'homme d'Alain était d'abord un animal herméneute ; mais cette définition rejoint les deux définitions classiques de l'animal politique et de l'animal rationnel, parce que le signe n'a de valeur que dans un contexte social, et qu'il nous conduit à une théorie de la raison. L'échec, en revanche, est celui d'une raison appliquée, où une conception rationnelle suffirait à pourvoir aux besoins de la société et à la justice. Ce type de rationalité, Alain finit par dire qu'il est source d'aliénation et de tyrannie. L'espoir, enfin, c'est celui d'une raison stratège, soucieuse de ses moyens plus que de ses fins, dans une réhabilitation très caractéristique de ce qu'on appelle la " raison instrumentale " qu'on voit opérer notamment dans l'intérêt qu'Alain porte au marché.
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:16

Donc en conclusion, je dois dire qu'en mettant un point terminal à cette thèse, j'ai plus conscience d'avoir esquissé, aussi largement que possible, un programme que réellement épuisé un objet. Pour ce qui concerne l'interprétation proprement dite de la pensée d'Alain, au-delà de quelques contributions -sur la théorie de l'idée, sur la théorie des séries, l'épistémologie et la genèse et l'évolution chez Alain de la question de la raison- je crois m'être surtout situé dans une évolution nette du commentaire qui met en relation la philosophie pratique d'Alain et ses bases métaphysiques. On doit à Reboul, mais surtout au professeur Pascal, d'avoir montré que la dimension morale de la philosophie d'Alain ne pouvait être envisagée en dehors des concepts fondamentaux qui la régissent. Pour ma part, j'espère avoir réussi à attirer l'attention sur quelques-unes de leurs sources épistémologiques et sur la valeur de ces dernières. C'est ainsi que j'ai interprété la présence de " deux objets " donnés par Alain à la philosophie, respectivement dans 81 Chapitres... et dans Histoire de mes pensées, l'éthique et la science, comme le partage d'un modèle épistémologique et d'une finalité morale. Pour cet objet plus large qu'est le débat rationaliste, j'insisterai sur l'aspect méthodologique de ce travail, ce que j'ai appelé " une histoire intellectuelle " de la philosophie. Le travail critique sur la philosophie française se heurte souvent à l'espèce de " blanc historiographique " dont souffre ce domaine, pourtant riche et intéressant. Il me semble, constatant à mon tour cette absence, qu'on ne peut éviter de mener une recherche assez globale, non seulement à partir de la sociologie de cette philosophie mais surtout à partir de l'histoire de ses problèmes. En ce sens, l'un des intérêts du champ de la philosophie française, c'est de nous forcer à un réel effort méthodologique sur l'histoire de la philosophie, même si la discipline est parfois tenue en faible estime en ce qui concerne la philosophie contemporaine. C'est à ce style de réflexion que j'ai consacré plusieurs passages de cette recherche, cherchant à construire, sinon à inventer, une histoire des problèmes plus qu'une histoire des doctrines, une histoire de l'interrogation, plutôt qu'une histoire des systèmes. En essayant de la constituer -ce qui est loin d'être fait à mes yeux- je me suis persuadé qu'au-delà de la séduction propre de la philosophie d'Alain, qui reste entière sur moi, l'université française, de Lachelier à Brunschvicg, et de Brunschvicg à Cavaillès, n'avait nullement, comme on a trop tendance à le faire croire, démérité de sa tâche philosophique. Un travail immense a été accompli, qui ne doit pas demeurer celé. Le commentaire, avec ses modestes moyens, doit en faire mémoire ; commémorer ici, ce n'est pas raconter le passé ni même seulement découvrir l'émotion d'un héritage encore visible. C'est, dans un respect scrupuleux de ce passé, prendre les questions qui se sont posées dans la résonance qu'elles ont aujourd'hui pour nous, dans notre pensée, mais aussi, si nous suivons la philosophie d'Alain, l'un des dernières en ce siècle à s'être donnée pour but la sagesse, dans notre vie. C'est, au fond, savoir que l'évolution nécessaire de la philosophie en assure le développement dans le changement, aussi bien que dans la rupture.
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:43

franchement, je suis désolé, j'ai décroché au 1er paragraphe, j'comprenais rien mdr
y'a pas la version "slim fast" ? :-D
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alphaKiss
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeSam 5 Mar - 23:14

lol.
le pire c'est que j'ai tout lu... et à chaque fois que je tombe sur ce genre de texte , je me dit " Ptain mais le type y devai vraiment se faire chier pour faire ça , faut etre SM "
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Odyssee8
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeDim 6 Mar - 9:48

moi ce que je sais c'est du copier coller ^^
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeDim 6 Mar - 11:09

AlphaWinS a écrit:
moi ce que je sais c'est du copier coller ^^

c'est pas pasqu'il y a pas de langage sms, que forcément c'est du copier/coller ^^
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Odyssee8
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeDim 6 Mar - 11:13

a moin que tu ecrit 100 ligne en moin de 3 minutes pour moi c'est du copier coller ^^
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milan
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeDim 6 Mar - 11:20

AlphaWinS a écrit:
a moin que tu ecrit 100 ligne en moin de 3 minutes pour moi c'est du copier coller ^^


non c'est un truc que j'ai tapé quand je devais faire une mission pour le SG-1. Le mission était de tuer un goaould, alors j'ai imaginer ce stratagème lors d'une conference inter-galacticienne, ou se tenait un maître goaould, le problème c'est qu'après avoir demander la parole, y a pas que lui qui s'était suicider, mais presque tout le monde.

Euh voilà... ^^
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Odyssee8
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MessageSujet: Re: Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi   Pour calmer les humeurs j aimerais un tournoi Icon_minitimeDim 6 Mar - 13:46

ah eeeuh j'ai pas lu ton texte surprise ! mdrrrrrr le vainqueur
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